Nachamps : le point sur la
sécurité
A la demande de plusieurs
habitants, le maire a organisé une réunion d'échanges le jeudi 12 mars. De
nombreux habitants y ont participé à tel point que la salle de la mairie a
failli être trop petite. Cinq cambriolages dans une période rapprochée, dont
trois exécutés de la même manière, ont incité les Nachamptais à se déplacer.
Devant le fait que la gendarmerie ne peut être tout le temps sur le territoire,
la meilleure solution est le "rapprochement" entre voisins. Pas dans
l'optique d'une sorte de milice du type "voisins vigilants", mais
dans celle d'une connaissance de chacun et de ses habitudes. "Etre
vigilant pour soi et pour les autres, sans être intrusif : un démarche
citoyenne. Prévenir, déclarer tout mouvement suspect en mairie" a
prôné Georges Monbrun, qui a par ailleurs dit avoir signifié aux forces de
l'ordre rencontrées le sentiment d'isolement des habitants de la commune, mais
aussi des communes voisines. Espérant que ces faits ne soient que temporaires,
le maire a proposé que quelques habitants se réunissent pour réfléchir aux
suites à donner à cette réunion.
Serge Bouteille
La sécurité remise en question à NACHAMPS
© Photo Bibiane Bouillon
En anticipation du conseil du lendemain qui allait
traiter du sujet de la sécurité à Nachamps, le maire Georges MONBRUN et son adjoint
Gilbert KLEBER, à la demande de plusieurs habitants, ont organisé une
réunion, jeudi 12 mars. Agréablement surpris par le nombre de participants
représentant chaque hameau en plus du village, le maire a fait état des
rendez-vous et appels téléphoniques sur le sujet. Cinq cambriolages en peu de
temps dont trois avec le même mode opératoire.
Un sentiment d'abandon
Le maire a prôné
la vigilance pour soi comme pour les autres, sans être intrusif avant que les
Nachamptais ne s'expriment. "Pas question de Voisins vigilants, nous ne
sommes pas en ville, ni de caméra (élémentaire question de budget et
d'éparpillement de la population) mais un rapprochement entre voisins : se
connaître, resserrer des liens, oublier les guéguerres, savoir qui part et pour
combien de temps".
L'adjoint
"se promène" chaque jour sur le territoire et peut être plus attentif
à certains endroits. La gendarmerie ne peut couvrir le territoire aussi souvent
que souhaité. à la question
"à quoi sert la CdC, on ne
peut pas nous envoyer des membres de la police municipale", le maire a
donné sa vision du mot "communautaire" et dit qu'il a signifié aux
forces de l'ordre rencontrées, le sentiment d'abandon et d'isolement de ses
administrés.
Les communes voisines (Landes et Saint-Loup) sont également concernées par le phénomène, le maire en profite pour relater le rapprochement en cours et nécessaire au titre des moyens (Sivu avec Torxé et Chantemerle) ainsi que la pétition pour le maintien du Regroupement pédagogique intercommunal.
Rappelant les consignes de sécurité (voir bulletin et blog), le maire a redit l'importance de le prévenir, de donner de vraies informations et de déclarer tout mouvement suspect en mairie.
Un ancien a
raconté comment sa femme a été sollicitée par un jeune qui voulait l'attirer
hors de chez elle et qu'elle avait vu un complice non loin de là, guettant son
départ.
Souhaitant que
ces faits ne soient qu'une vague momentanée, le maire a proposé que trois ou
quatre habitants se réunissent pour réfléchir à la suite de cette réunion et
qu'ils l'avertissent des décisions prises afin d'agir avec son accord en
binômes et par hameau.
Bibiane
Bouillon
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